Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience

Publié le par Les Nouvelles de Bigorre

« Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience ». Jean JAURÈS


Bien sûr nous, les communistes, hormis l’Humanité, nous n’avons rien à attendre des médias
actuels. Hier ce fut la caricature et aujourd’hui ils nous ignorent carrément. C’est comme si le Parti Communiste Français avait déjà disparu, comme si nous étions déjà morts en quelque sorte.

Lors des commentaires des vœux de Macron pour 2018, on les a tous entendus sauf nous. On a même entendu les Verts, qui ne sont plus grand-chose, c’est dire. Mais tant mieux pour eux qu’on les ai entendu.

Pourtant nous avons, nous, un groupe à l’Assemblée Nationale et un groupe au Sénat. Cet
état de fait est grave et en même temps il prouve une chose. S’il faut autant réduire au silence les communistes c’est bien qu’ils représentent, à juste titre, le principal danger en vue de la
construction d’un mouvement populaire émancipateur qui balayerait le capitalisme.

Voilà l’unique et principale raison de la dictature médiatique à la solde du pouvoir jupitérien, des riches et des grands possédants. Aujourd’hui si les communistes étaient entendus, le risque serait grand pour le capital, à terme, de se faire virer du pouvoir. Alors on censure comme au bon vieux temps, comme toujours. A lui seul ce constat nous montre notre chemin : c’est à nous que revient le travail de conscientisation émancipatrice de nos concitoyennes et de nos concitoyens, car comme le disait JAURÈS... Nul ne le fera à notre place. C’est d’ailleurs la raison historique qui justifia notre existence et qui la justifie encore à l’orée de notre centenaire.

La question cruciale qui se pose donc à nous en cette année décisive de Congrès extraordinaire, est de savoir comment allons nous nous y prendre dans le contexte de ce début de 21ème siècle, pour redresser la conscience populaire et si nous sommes en mesure de pouvoir relever ce défi. 


Roland CAZENEUVE

Publié dans Billet

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