Une rentrée active ?

Notre activité va baisser d’un cran ces prochaines semaines, pour que tout le monde puisse profiter des congés payés chèrement acquises par nos aînés. N’oublions pas, en cette période estivale que chaque conquête sociale a été arrachée au patronat et que ce dernier n’a jamais rien lâché dans la facilité.

Il est encore trop tôt pour savoir comment va évoluer la crise sanitaire encore en cours. Nous n’avons que très peu de visibilité sur l’avenir et sur ce qui sera possible de faire ou pas dès le mois de septembre. Cette incertitude a amené les responsables de la Fête de l’Humanité à annuler cet événement majeur de la rentrée politique et à imaginer d’autres formes de rencontres et de débats. C’est une sage décision car le maintien de la fête dans sa forme habituelle aurait engendré de nombreuses dépenses, qui auraient été perdues en cas d’annulation de dernière minute. Et notre journal L’Humanité ne peut pas se le permettre.

Localement, les enjeux sont moins importants et nous avons décidé de maintenir notre fête fédérale, les 3 et 4 octobre à Soues. Sous quelle forme ? Avec quelle voilure ? Nous le déciderons collectivement fin août.

Derrière la crise sanitaire, apparaîtront immanquablement une crise économique et une crise sociale. Nous devons rester sur nos gardes car le patronat, accompagné de ce gouvernement des riches, peut essayer de profiter de la situation  pour imposer des régressions majeures pour le mode du travail et pour les plus démunis d’entre nous. Encore une fois, rien ne sera facile. Regardez comment le gouvernement refuse la gratuité des masques pour tous ou son remboursement par la sécurité sociale alors que cela paraît être une mesure de bon sens, maintenant que son port est obligatoire dans tous les endroits clos. Le 17 septembre, un premier rendez-vous syndical est fixé. Que tous ceux qui le peuvent y soient présents.

Au niveau de la fédération, nous avons lancé cet été une campagne de renforcement qui devrait, dans un premier temps, nous permettre de (re)prendre contact avec l’ensemble de nos adhérents et de réfléchir ensemble sur l’avenir de notre parti, son évolution et son renforcement. Comment faire, alors que le capitalisme est de plus en plus critiqué, par de plus en plus de citoyens, pour que de nouveaux adhérents viennent vers notre fédération ?

Les initiatives autour du centenaire de notre parti seront des occasions pour de nouvelles rencontres. N’hésitons plus à proposer aux sympathisants, compagnons de route à venir nous rejoindre. Notre réflexion collective n’en sera que plus enrichie. Notre fête de l’Humanité départementale devrait servir de point de rencontre de ces différentes initiatives.

Hervé CHARLES, secrétaire fédéral PCF65